de Peter Griffith
Tony ne veut plus aller à l’école. Tous les jours, Jim Jarvis et son gang lui pourrissent la vie en l’attaquant, en lui volant son argent pour le déjeuner, en le tapant et en lui crachant dessus.
A son premier jour dans sa nouvelle école, Ruth rencontre Lauren, qui l’appelle «la grosse». Cela fait rire les autres filles, et Ruth ne trouve plus d’amis à se faire. Les filles lui sabotent ses devoirs et se moquent d’elle en classe. Le professeur, Mr Baker, n’est d’aucune aide. Finalement, Ruth ne le supportant plus, elle s’enfuit de l’école…
Cette pièce frappante parle des persécutions à l’école. Elle montre le malheur et le désespoir des victimes. Elle donne aussi la parole aux bourreaux: pourquoi ce comportement? Mais surtout, elle se concentre sur le rôle des témoins qui voient ce qui se passe et n’ont pas le courage de s’imposer.
Si les victimes recherchent l’aide d’adultes, cela ne fait qu’empirer les persécutions. Seuls les témoins ont le pouvoir, en retirant leur soutien aux persécuteurs, de donner une chance aux victimes.
Photos de 'Sticks and Stones'
Extrait du texte de la pièce 'Sticks and Stones'
Victims: | all alone no-one to talk to on our own we suffer in silence Try not to cry Try not to show our pain Hoping they won’t do it again Can’t tell our parents They wouldn’t understand Can’t tell the teachers They’d only make it worse Can’t tell our friends What friends? The others are all on the side of the bullies Watching our misery, watching our pain |